CD Timpani -
1C1055 (novembre 2001) :
Œuvres de Musique de Chambre, premier enregistrement mondial
« Le compositeur habite un territoire
sans frontières, et en occupe, selon les œuvres,
telle ou telle région... il reste lui-même en frôlant
dans son chemin divers langages que l'on trouve rarement réunis
sous la même plume. »
Jacques Bonnaure, La
Lettre du Musicien - Janvier 2002
« Sa Ballade pour piano de
1988, avec son climat quelque peu post-romantique est à
notre goût une des plus authentiquement ressentie. Elle
unit avec bonheur le souvenir d'un orientalisme à la Rachmaninoff
avec une forme de pianisme nettement plus contemporain. Son Cycle
Vocal sur des poèmes de Mörike est très
séduisant également avec ses réminiscences
sérielles. L'ensemble est interprété avec
beaucoup de conviction par des solistes qui sont souvent les dédicataires
de ces pièces. Les parties de piano, instrument omniprésent,
bénéficient de la présence du compositeur
qui en est un virtuose évident, ce qui enrichit son utilisation,
même comme instrument d'accompagnement. »
Alfred Caron, Ecouter voir - Avril 2002
« Pulsions pour flûte
et piano, hommage à Donatoni, développe d'autres
approches jusqu'à l'aléatoire ; son écriture
"concentrique" est parfaitement menée. Le Quintette
me semble être la pièce phare de ce disque, exemple
presque ludique et agréable de l'influence de la musique
électroacoustique et du sérialisme... Les interprètes
soutiennent parfaitement cette musique sincère et d'un
métier incontestable. »
Stéphane Friederich, 5/5 Classica - Mai 2002
«Son Intermède pour clarinette
et piano qui ouvre ce premier disque monographique, reflète
le caractère vif et consonant de sa musique, guidée
par le rythme des musiques populaires. Cette écriture colorée
se retrouve cinq ans plus tard dans le contraste savant qui découpe
le chant de la flûte d'Emmanuelle Ophèle et les soubresauts
du piano d'Hidéki Nagano dans Pulsions. Un sérialisme
ductile guide la conversation pétulante d'un quatuor de
saxophones et d'un piano dans un Quintette aux formes concises
et élégantes...»
Franck Mallet, Le Monde de la Musique (3***) - Avril
2003
« Gérard Gasparian relègue
avec brio en combat d'arrière-garde le conflit qui régnait
jusqu'alors en maître absolu en matière de musique
contemporaine opposant une écriture hermétique,
savante, expérimentale, souvent héritière
de tous les langages d'avant-garde ayant parcouru le vingtième
siècle à des modes d'expression plus abordables,
volontiers lyriques et, par là même, davantage perceptibles
du grand public mélomane. Prenant cette lutte à
contre-pied, il réussit le tour de force de ne céder
ni à l'académisme ni à la modernité
pour obtenir une œuvre originale réconciliant "mélodieusement"
les deux écoles rivales. »
Raphaël Bagdassarian, France Arménie - Décembre
2001
« Un premier CD étonnant...
Il joue avec les sons comme on joue avec de la lumière :
il projette et diffracte les thèmes musicaux en une multitude
de petites cellules sonores : cascades, saccades, volutes,
bégaiements, tourbillons dramatiques où le piano
est utilisé comme instrument de percussion. G. Gasparian
échappe ainsi autant à la tentation du toujours
nouveau qu'au confort de l'académisme, ne se privant pas
au passage de quelques accents romantiques. »
Nouvelles d'Arménie - Décembre 2001
CD Pierre Vérany - PV796111 (1996) : « Dédicaces » pour saxophone et piano par le Duo Portejoie-Lagarde :
« Une musique pleine de verve, toute
en clins d'œil, aimablement goguenarde dans ses tonalités
cousines de jazz. Des inventions stylistiques qui ont le génie
de mettre de bonne humeur. »
Le Progrès - Décembre 1996
« L'Intermède pour saxophone
et piano de Gérard Gasparian, d'une énergie ardente
et martelée... »
La Provence - Septembre 1999
« L'Intermède, pièce
trépidante, aux rythmes précipités, haletante,
entrecoupée de beaux épisodes lyriques. »
Sud-Ouest - Avril 2000