Entretien sur le travail
de transcription d'une oeuvre orchestrale de Debussy -
Resmusica Avril 2009
Œuvres de musique de chambre
(CD Timpani - 1C1055, premier enregistrement mondial, novembre
2001)
« Pulsions pour flûte
et piano, hommage à Donatoni, développe d'autres
approches jusqu'à l'aléatoire ; son écriture
"concentrique" est parfaitement menée. Le Quintette
me semble être la pièce phare de ce disque, exemple
presque ludique et agréable de l'influence de la musique
électroacoustique et du sérialisme... Les interprètes
soutiennent parfaitement cette musique sincère et d'un
métier incontestable. »
Stéphane Friederich - 5/5 Classica - Mai 2002
« Son Intermède pour
clarinette et piano qui ouvre ce premier disque monographique,
reflète le caractère vif et consonant de sa musique,
guidée par le rythme des musiques populaires. Cette écriture
colorée se retrouve cinq ans plus tard dans le contraste
savant qui découpe le chant de la flûte d'Emmanuelle
Ophèle et les soubresauts du piano d'Hidéki Nagano
dans Pulsions. Un sérialisme ductile guide la conversation
pétulante d'un quatuor de saxophones et d'un piano dans
un Quintette aux formes concises et élégantes... »
Franck Mallet, Le Monde de la Musique (3***) -
Avril 2003
« Le compositeur habite un territoire
sans frontières, et en occupe, selon les œuvres,
telle ou telle région... il reste lui-même en frôlant
dans son chemin divers langages que l'on trouve rarement réunis
sous la même plume. »
Jacques Bonnaure, La
Lettre du Musicien - Janvier 2002
« Sa Ballade pour piano de
1988, avec son climat quelque peu post-romantique est à
notre goût une des plus authentiquement ressentie. Elle
unit avec bonheur le souvenir d'un orientalisme à la Rachmaninoff
avec une forme de pianisme nettement plus contemporain. Son Cycle
Vocal sur des poèmes de Mörike est très
séduisant également avec ses réminiscences
sérielles. L'ensemble est interprété avec
beaucoup de conviction par des solistes qui sont souvent les dédicataires
de ces pièces. Les parties de piano, instrument omniprésent,
bénéficient de la présence du compositeur
qui en est un virtuose évident, ce qui enrichit son utilisation,
même comme instrument d'accompagnement. »
Alfred Caron, Ecouter voir - Avril 2002
« Gérard Gasparian is well-known
as a concert pianist, and as a fine exponent of chamber music.
Hence it's not surprising, perhaps, that his music is so rich
in associations and hints of other composers. At the same time,
there is a distinctive voice in the process of emerging, though
he is just 42. Give him time!
« The first work on the disc, Intermède for
clarinet and piano, is a good introduction to the lively qualities
of his work, as well as to the high standards of music-making
to be heard here. The piece begins with manic and rather fragmented
music, which gives way from time to time to more easily perceived
melodic and rhythmic shapes. The alternation of wildly energetic
music and more gently flowing passages brings to mind Poulenc,
as do some of the motoric piano textures. But the Poulenc connection
could be misleading, as there is none of that kind of wit or charm.
This is very earnest, rather humourless, music.
« This applies to the Song Cycle which follows
- settings of German poetry by Mörike. Kobayashi, ably accompanied
by the composer, sings these difficult songs with great understanding.
The endling of the second, Nimmersatte Liebe (Insatiable
Love) has a striking use of vibrato-less tone, and throughout,
the singer's intonation is unfailingly true and centred, her voice
firm and expressive.
« Pulsions for flute and piano, begins with
some of the fragmented type of music heard in the clarinet Intermède.
This is a fascinating piece, with aleatoric episodes in the
central section, and intricate interplay between the two instruments.
« For me, the most interesting work on the disc, however,
was the Quintet for 4 saxophones and piano of 1997. The
saxophone repertoire has been steadily widening and deepening
over the past fifty years, and there are now many fine examples
not only of solo works, but also of those bringing together the
different members of this big family of instruments. The way Gasparian
combines the four saxes with the piano is imaginative and resourceful,
in that he certainly doesn't look upon the latter as a mere accompanying
instrument. In fact it doesn't appear until the second movement,
the strangely mechanical Canon, fanfares, which, for me,
brought to mind Ligeti at the outset. Throughout, there are delicious
textures, and strong contrast and changes of mood. Though staggeringly
difficult to bring off, this work is given a superbly confident
performance by the Ledieu Quartet, including their heavy breathing
at the very end!
« This fine issue is completed by the splendid piano
Ballade, and the Violin Sonata. Recording quality
is very good, apart from one strange moment of distortion in the
Song Cycle. If you haven't encountered this interesting
and talented young French composer, this disc makes an excellent
entrée.
Gwyn Parry Jones - LudwigVanWeb
, 2002
« Gérard Gasparian relègue
avec brio en combat d'arrière-garde le conflit qui régnait
jusqu'alors en maître absolu en matière de musique
contemporaine opposant une écriture hermétique,
savante, expérimentale, souvent héritière
de tous les langages d'avant-garde ayant parcouru le vingtième
siècle à des modes d'expression plus abordables,
volontiers lyriques et, par là même, davantage perceptibles
du grand public mélomane. Prenant cette lutte à
contre-pied, il réussit le tour de force de ne céder
ni à l'académisme ni à la modernité
pour obtenir une œuvre originale réconciliant « mélodieusement »
les deux écoles rivales. »
Raphaël Bagdassarian, France Arménie - Décembre
2001
« Un premier CD étonnant...
Il joue avec les sons comme on joue avec de la lumière :
il projette et diffracte les thèmes musicaux en une multitude
de petites cellules sonores : cascades, saccades, volutes,
bégaiements, tourbillons dramatiques où le piano
est utilisé comme instrument de percussion. G. Gasparian
échappe ainsi autant à la tentation du toujours
nouveau qu'au confort de l'académisme, ne se privant pas
au passage de quelques accents romantiques. »
Nouvelles d'Arménie - Décembre 2001
« Dédicaces » pour
saxophone et piano
par le Duo Portejoie-Lagarde
(CD Pierre Vérany - PV796111, 1996)
« Une musique pleine de verve, toute
en clins d'œil, aimablement goguenarde dans ses tonalités
cousines de jazz. Des inventions stylistiques qui ont le génie
de mettre de bonne humeur. »
Le Progrès - Décembre 1996
« L`Intermède pour saxophone et piano
de Gérard Gasparian, d'une énergie ardente et martelée... »
La Provence - Septembre 1999
« L'Intermède, pièce
trépidante, aux rythmes précipités, haletante,
entrecoupée de beaux épisodes lyriques. »
Sud-Ouest - Avril 2000